samedi 1er septembre : de St Cyprien plage à Olette : 72 kms et 627 m de dénivellé positif
dimanche 2 septembre : Olette à Ax Les Thermes : 91 kms et 1866 m de dénivellé positif
lundi 3 septembre : d'Ax les Thermes à Seix : 90 kms et 977 m de dénivellé positif
mardi 4 septembre : de Seix à Bagnères : 97 kms et 2135 m de dénivellé positif
mercredi 5 septembre : de Bagnères à Artigues : 66 kms et 2230 m de dénivellé positif
jeudi 6 septembre : d'Artigues à Laruns : 93 kms et 2139 m de dénivellé positif
vendredi 7 septembre : de Laruns à Aussurucq : 72 kms et 525 m de dénivellé positif
samedi 8 septembre : d'Aussurucq à St Jean de Luz : 92 kms et 329 m de dénivellé positif
AU TOTAL : 673 kms avec 10201 m de dénivellé positif soit une moyenne de 84 kms par jour et de 1275 m d'ascension / jour
Les-Cyclos-Solidaires
Le Pire est Né
Les-Cyclos-Solidaires
Le Pire est Né
Vendredi 20 juillet 2012 à 22:53
Jeudi 19 juillet 2012 à 22:19
Jeudi 19 juillet 2012 à 22:18
Parada (Roumanie)
Des enfants, des jeunes, des familles survivant dans une “ville souterraine”, celle des canaux, des poubelles, des cages d’ascenseur, des abris”, en proie au chapardage, à la drogue, aux mafias locales parfois à la prostitution, ultimes exutoires pour tenter d’arracher un coin d’espoir à une vie mal démarrée. C’est le quotidien de milliers de jeunes roumains, rendu criard et révoltant à sa révélation dès la chute du régime communiste en 1989.
Un clown français, Miloud Oukili, a tenté de comprendre puis d’aider ses enfants laissés-pour-compte. En débarquant à Bucarest, il les a rencontrés, a visité leurs abris de fortune, a partagé des moments d’affection et de générosité. En 1996, il créait Parada, fondation indépendante, utilisant les arts du cirque comme moteur de réintégration pour ces mômes désorientés. Huit ans après, la problématique des enfants et adultes de la rue, reste d’actualité. Dans la compréhension de ce phénomène rue, la fondation Parada est considérée comme spécialiste par les institutions.
La Fondation Parada continue de construire et de développer des programmes et des projets de ré/intégration. Actuellement, la fondation offre divers services à ses bénéficiaires afin de construire des alternatives à la vie de rue (le travail commence directement dans la rue et se termine par une réelle réintégration).
Qosqo Maki (Pérou)
L’association péruvienne QOSQO MAKI propose depuis l´année 1991, en accord avec la Mairie Provinciale de Cusco, un accueil de nuit aux enfants de Cusco qui vivent et travaillent dans la rue. C´est la première mairie péruvienne à donner une réponse éducative et non répressive ou assistentielle aux enfants et adolescent(e)s en situation de rupture familiale.
Progressivement Qosqo Maki a développé des ateliers de production d’artisanat, en particulier une menuiserie spécialisée en matériel éducatif, récréatif et décoratif. Elle fait également fonctionner une bibliothèque ouverte à tous (journaux, revues et livres, ludothèque, ordinateurs, salle polyvalente) et organise des activités culturelles. Les 5 éducateurs de QOSQO MAKI cherchent avant tout à installer entre les enfants des liens de confiance et les aident à organiser la vie collective tout en respectant leurs opinions, leurs décisions et leur culture.
Cet espace « d’éducation en liberté » a accueilli en 2004, 349 enfants et adolescents usagers réguliers du Dortoir (45 places par nuit), 795 jeunes entre 3 et 25 ans à la Bibliothèque et 10 apprentis dans l´atelier. Il fonctionne grâce à l’aide de la ville de Cuzco et reçoit le soutien de 4 associations européennes, dont MELGAR.
Depuis 20 ans, QOSQO MAKI participe à la recherche sur la problématique du travail des enfants et entretient des liens avec d’autres institutions afin d’assurer au mieux le développement personnel et social des enfants.
Garango & compagnie / L’aléa des possibles (Madagascar)
Madagascar est l'un des pays les plus pauvres du monde. Des milliers d’enfants vivent dans les rues de sa capitale et de ses provinces. Livrés à eux-mêmes, dans un extrême dénuement, ils sont victimes de malnutrition, de solitude ; ils sont condamnés à la mendicité. C’est dans ce contexte que depuis 2005, “Aïna, Enfance et Avenir” mène ses actions et contribue à sortir ces enfants de la rue, à leur offrir un toit, une alimentation équilibrée, des soins et une écoute. Scolarisés, ils se construisent un avenir. Plus forts, ils réussiront pour certains à formuler un projet professionnel et à accéder à une vie décente.
De nombreux intervenants et artistes proposent des cours de danse, de chants, et de percussions aux enfants d’Aïna. Njiva Andrianantenaina, en fait partie. C’est un danseur-Chorégraphe qui travaille depuis dix ans auprès de compagnies nationales et internationales renommées comme compagnie RARY de Madagascar, Art Academy (ile Maurice), Théâtre Taliipot (ile de La Réunion) Moving into Dance (Afrique du Sud).
Mais Njiva n’est pas seulement un artiste accompli. Il est aussi engagé dans des actions auprès des enfants de Madagascar, et revient régulièrement sur la grande île pour les initier aux pratiques artistiques qu’il maîtrise. Son projet est de créer une véritable école d’art à Madagascar.
Jeudi 19 juillet 2012 à 22:04
Fêlés, il faut l’être c’est sûr, pour se lancer en 2009 pour la traversée des Alpes, et en 2012 pour celle des Pyrénées !
Il faut un petit grain d’inconscience, l’envie de vivre de très bons moments de complicité mais aussi des journées un peu moins faciles avec les jambes lourdes et le postérieur en feu.
C’est la persistance d’une petite part de rêve, d’insouciance qui est resté ancrée au fond de nous malgré les années qui passent. Une petite lueur d’enfance posée sur un vélo et qui arpente de si belles routes bitumées.
Jeudi 19 juillet 2012 à 22:00
Ce nom que nous donnons à notre voyage est bien sur un clin d’œil à cette merveilleuse région de la montagne pyrénéenne que nous allons traverser d’est en ouest.
C’est aussi une préparation psychologique à cette semaine de vélo car la traversée a la réputation d’être difficile. Certains cyclistes bien entrainés, parcouraient ces routes plus vite et en moins de jours que nous, mais nous connaissons nos possibilités physiques, notre niveau d’entrainement et nous nous attendons à ce que certains jours soient bien durs, il nous faut souhaiter une météo clémente.
Ce titre est aussi l’expression d’un message qui concerne le projet solidaire. Celui-ci consiste à apporter de l’argent à 3 associations qui dans des pays différents travaillent à la resocialisation d’enfants vivant dans les rues. Et c’est bien là, une de situations les pires de notre humanité que de laisser à la rue, sans toit, sans assiette pleine, sans soins et affection chaleureuse des enfants, c'est-à-dire les plus fragiles de nos sociétés. Comme le dit une chanson célèbre, ils sont nés quelque part, sans avoir choisi le lieu, ni l’époque et pour eux, bien souvent le pire est né dans leur vie, livré à des bandes, des individus sans scrupules, la drogue, la prostitution souvent ..
